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Association "1846"

La fortification du XIXe siècle : connaître et partager

Fort de la Fraternité, Roscanvel

Une batterie de côte révolutionnaire située dans un cadre superbe, et qui interpelle le chercheur par certaines de ses dispositions.

© Géoportail
© Géoportail

© Géoportail

"Pssst... hé ! chercheur ! viens ! allez quoi, sois pas timide..."

"Pssst... hé ! chercheur ! viens ! allez quoi, sois pas timide..."

L'anse du Diable est le seul point - difficilement - accessible à de petites embarcations sur la côte ouest de la presqu'île de Roscanvel, qui plus est située en même temps à l'extérieur de la rade rendue inaccessible par les ouvrages du goulet, et à l'intérieur de l'espace fermé par les retranchements de Quélern, ce qui pourrait en faire un point vulnérable aux tentatives de coup de main pour prendre ceux-ci à revers.

Pourtant, la présence d'un ouvrage défensif en ce lieu avant la toute fin du XVIIIe siècle n'est pas clairement établie. 

Force est de constater que les mémoires et les cartes de la fin du XVIIe siècle ne font aucune mention du site. Une carte de 1717 réalisée par un certain Gouyon Miniac, garde du pavillon, mentionne une énigmatique "batterie à la pointe de Revir" (pointe de Beg ar Vir ?) qu'il situe sur une pointe au nord de l'anse où le fleuve Ragadal se jette dans la mer. Certaines cartes marines du XVIIIe siècle placent une batterie, voire deux, dans les mêmes environs, mais avec une telle confusion dans les appellations avec les batteries situées plus au sud dans le secteur de la pointe de Trémet qu'il est impossible de s'y fier. D'autres cartes du XVIIIe siècle, dont certaines établies par les ingénieurs militaires en charge des fortifications, ne mentionnent toujours rien dans l'anse du Diable. Rien non plus dans les états d'armement.

Un élément intéressant est apporté par la carte topographique des côtes de France établie dans les années 1770-1780. Très précise par ailleurs dans sa représentation des différents ouvrages de la côte, elle figure ce qui semble être des retranchements sur la partie nord de l'anse, au fond de celle-ci et sur l'îlot du Diable au sud. Une partie de ces retranchements apparaissent sur le cadastre napoléonien (1831) et existent toujours actuellement immédiatement au nord du fort (bien visibles sur les photos aériennes des années 1950 et 1970 avant que la végétation ne les recouvre). Un "Mémoire sur les costes voisines de Brest et détail des batteries qui la déffendent" de 1770, conservé dans les fonds du génie du Service historique de la Défense à Vincennes (1 VD 58), fournit une piste probable pour expliquer la présence de ces retranchements :

"[...] la côte est bien déffendüe, depuis la pointe des Espagnols, jusqu'à celle de Goüin. L'ennemy ne peut descendre à aucun point qui ne soit vû, si l'on en excepte une petite anse qui à peine en mérite le nom, vis-à-vis le moulin du Diable au bas de la hauteur de Quélerne. Deux chaloupes au plus peuvent y aborder de front, et elle est bordée d'un retranchement que les garde-côtes ont construit, plus que suffisant pour empêcher qu'on y débarque. Il est inutile de parler d'un petit passage entre deux rochers qui sert d'embouchure au ruisseau qui fait tourner le même moulin. Il ne faudroit qu'y laisser tomber des pierres pour assommer ceux qui seroient assés fous pour s'y engager".

Un retranchement d'infanterie, probablement construit au cours d'une des guerres du XVIIIe siècle, aurait donc précédé le fort de la Fraternité.

Différentes vues de la portion de retranchement au nord du fort en 1831, 1854 et 1951 (Archives départementales du Finistère, Service historique de la Défense, IGN)
Différentes vues de la portion de retranchement au nord du fort en 1831, 1854 et 1951 (Archives départementales du Finistère, Service historique de la Défense, IGN)Différentes vues de la portion de retranchement au nord du fort en 1831, 1854 et 1951 (Archives départementales du Finistère, Service historique de la Défense, IGN)

Différentes vues de la portion de retranchement au nord du fort en 1831, 1854 et 1951 (Archives départementales du Finistère, Service historique de la Défense, IGN)

Il faut attendre la Révolution pour avoir sur le site de l'anse du Diable des constructions actuellement mieux documentées.

La montée des tensions au cours de l'année 1791, aggravées par la Fuite à Varennes (20-21 juin 1791), fait envisager de prendre des mesures de défense du littoral. Parmi celles-ci, la restauration des batteries et des retranchements existants et leur réarmement. En ce qui concerne l'anse du Diable, la première mention de projets date d'octobre 1791, quand l'ingénieur Duvignau dresse la liste des travaux à faire pour la défense générale de Brest. En complément du rétablissement de "quelques retranchemens aux anses de Roscanvel, Ponscorf et Potermen [sic]" il demande de "fermer par un retranchement revêtu, le ravin, vulgairement appelé le moulin du Diable, qui est le seul endroit du côté du large où quelques chaloupes pourroient avoir accès dans la presqu'île" (SHDAT, 1 VH 451, Fortifications, Direction des places du Finistère, des Côtes du Nord, et de Lille et Vilaine, Brest, Projet général des ouvrages à faire conformément à la lettre du ministre de la Guerre en date du 17 mai 1791, Duvignau, 20 octobre 1791). Il suit en cela les préconisations des rédacteurs - s'il n'en fait d'ailleurs pas partie - d'un "Mémoire contenant les observations des commissaires nommés par le ministre de la Guerre en vertu du décret de l'Assemblée nationale du 22 juillet 1791 sur les places de guerre", daté du 5 septembre 1791 (SHDAT, 1 VD 40) : "on trouve un petit ravin, nommé l'anse du Moulin du Diable qui peut recevoir de front quatre ou cinq chaloupes, qu'il seroit bon de fortifier par un petit poste pour éviter toute surprise nocturne". Le projet est mis en sommeil lors du traditionnel hivernage des fortifications, mais réapparaît au printemps 1792 avant d'autant plus de justification que la France entre alors en guerre contre l'Autriche.

La défense de l'anse du Diable fait alors partie des priorités de la marine, qui a la responsabilité des ouvrages de la rade et du goulet, ainsi que l'explique le commandant de la marine à Brest à son ministre de tutelle dans un courrier du 20 juillet (SHDMB, 1 A 122) :

"Il en est ainsi d'une redoute à former sur le champ dans l'anse dite, du Moulin du Diable, entre la pointe des Capucins et le cap Trémet ; ne fut-ce que pour y placer deux pièces de 18 et 4 caronades ; ne fut-ce encore, que pour donner l'allarme contre surprise de nuit dans laquelle 3 ou 400 h[omm]es débarquant sur la plage accessible de cette anse, prendroient à revers dans peu d'heures toutes les batteries de la presqu'île de Quélerne, en égorgeroient les garnisons sans défense, et faciliteroient l'entrée subite des bâtimens ennemis. [...] Les chefs artilleurs, ingénieurs, marins, le vulgaire même, reconnoissent avec nous la nécessité de cette précaution".

La décision de fortifier l'anse du Diable est en effet notamment appuyée par le général Canclaux, qui dirige la 13e division militaire. Le commandant de la marine indique, dans un autre courrier du 15 août suivant, avoir fait installer deux canons et deux caronades servis par 24 hommes pour la défense de l'anse du Diable et demande qu'un simple retranchement en terre et gazon y soit construit, plus un bâtiment servant de corps de garde et de magasin à poudre. Les différents travaux dans les batteries de côtes de Brest décidés à l'été 1792 semblent prendre du retard, si bien qu'il n'est pas certain que l'ouvrage de l'anse du Diable ait été entrepris avant le printemps 1793. En tous cas, il est mentionné dans les projets de dépense pour l'année 1793 comme construction à faire.

Il apparaît à la lecture des différentes archives que la construction de l'ouvrage sous sa forme actuelle intervient en 1793-1794, en parallèle du fort du Dellec (nous en reparlerons). En décembre 1793, le four à boulets est mentionné en construction. En janvier 1794, il est question d'affûts de côtes devant être établis dans les batteries neuves du Dellec et de l'anse du Moulin. En mars de la même année, le magasin à poudre est mentionné inachevé.

Plan - légèrement approximatif - des batteries de la Fraternité et de l'anse du Diable en 1811 (© Service historique de la Défense)

Plan - légèrement approximatif - des batteries de la Fraternité et de l'anse du Diable en 1811 (© Service historique de la Défense)

Début 1794, le site est donc défendu par un ensemble fortifié composé de retranchements (ceux mentionnés en 1770, rétablis ?), d'une batterie haute dite "batterie de Porsac" armée de six canons de 36 livres sur affûts de côte, comportant une caserne, un magasin à poudre et un fourneau à rougir les boulets, le tout enclos par un mur crénelé, et d'une batterie basse dite "batterie du Quimpiroux" ou de l'anse du Diable, simple épaulement en terre percé d'embrasures et armé de quatre canons de 12 livres et deux caronades sur affûts marins. Cet armement reste le même durant toutes les guerres de la Révolution et de l'Empire, puisqu'un plan de 1811 et un état de 1812 continuent de mentionner les six canons de 36 et les quatre canons de 12 (mais plus les caronades). La batterie de 36 contribue à la défense de l'anse de Camaret, tandis que celle de 12 interdit tout débarquement dans l'anse du Diable. La garnison s'élève à près de 150 hommes.

L'appellation fort ou batterie "de la Fraternité" est attestée à partir de 1795 pour désigner la batterie haute.

On ignore pourquoi le projet, initialement simple retranchement destiné à empêcher des coups de mains, a évolué vers quelque chose de beaucoup plus ambitieux comprenant une batterie de côte fermée. "Il n'ÿ falloit qu'un simple dispositif contre une petite surprise ; la marine ÿ a établi une surabondance de moÿens..." commente laconiquement l'inspecteur général des fortifications Dembarrère dans un mémoire de 1795 (SHDAT, 1 VH 451).

Tout aussi troublant est le soin apporté à l'architecture des bâtiments et les maladresses dans la conception de son enceinte. La réalisation des travaux a été confiée non pas à des officiers du génie, mais aux ingénieurs des bâtiments civils de la Marine. Ceux-ci, sans doute moins versés dans l'art des fortifications que leurs confrères de la Guerre, ont conçu un fort plus "civil".

Evocation du fort de la Fraternité pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, par Lionel Duigou

Evocation du fort de la Fraternité pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire, par Lionel Duigou

L'épaulement de la batterie de 36 s'organise plutôt classiquement pour l'époque. Les terrassements sont retenus côté intérieur par un mur de genouillère en maçonnerie qui comporte des niches semi-circulaires permettant un meilleur débattement des affûts de côte, disposition habituelle dans les ouvrages de la période révolutionnaire dans les environs de Brest. Un fourneau à réverbère pour rougir les boulets - a priori de type Meusnier - prend place en arrière de la plate-forme d'artillerie, complété par un petit bassin.

Mur de genouillère avec niche pour affût de côte

Mur de genouillère avec niche pour affût de côte

La caserne (actuellement très ruinée) est implantée en retrait, parallèlement à la batterie. D'une longueur de 32 mètres et d'une largeur de 8, elle comprend initialement deux niveaux. Le rez-de-chaussée est divisé en trois modules ne communiquant pas entre eux. Le module central, une grande pièce équipée d'une cheminée, semble être le corps de garde (contenance 40 hommes). Les deux modules extrêmes sont divisés chacun en quatre petites pièces, plutôt à usage de cuisine, de magasins et de logement des cadres (deux officiers et le gardien). La troupe (50/60 hommes) dort sous les combles, accessibles depuis chaque pignon par des escaliers extérieurs sous lesquels sont aménagés des petits locaux (de stockage ?). La symétrie est omniprésente dans ce bâtiment : entre les deux ailes, selon un axe ouest-est passant au milieu du corps de garde, mais aussi selon un axe nord-sud dans les pièces des extrémités. Chacune d'elle communique avec les deux attenantes par de curieuses portes à double feuillure, ce qui fait que chaque pièce, pourtant de dimensions réduites, est munie de quatre ouvertures  (trois portes dont une donnant sur l'extérieur et une fenêtre), laissant peu de murs disponibles pour y adosser du mobilier.

Plan et évocation de la caserne et du magasin à poudre, par Lionel Duigou
Plan et évocation de la caserne et du magasin à poudre, par Lionel Duigou

Plan et évocation de la caserne et du magasin à poudre, par Lionel Duigou

A la base, cette porte est à l'intérieur de la caserne...

A la base, cette porte est à l'intérieur de la caserne...

Le magasin à poudre et son enceinte de sûreté sont implantés perpendiculairement à la caserne qu'ils prolongent pour donner à l'ensemble une forme de T. Le magasin, d'une contenance de 3 à 8 tonnes de poudre selon les sources (!), est cohérent avec à ce qui se fait à l'époque. La chambre de stockage est voûtée, seulement percée d'une porte à double feuillure et de cinq évents à conduit coudé. Le toit est fait de dalles de pierre jointives. Deux appentis situés aux extrémités de l'enceinte servent de hangars pour du matériel. Le souci de respecter la symétrie se retrouve dans cet ensemble, et fait notamment ouvrir pas moins de quatre portes dans le mur de l'enceinte de sûreté, qui perd là un peu de son sens.

Dans la caserne comme dans le magasin à poudre, la construction est très soignée et la pierre de taille largement employée.

Magasin à poudre, extérieur (avant restauration) et intérieur
Magasin à poudre, extérieur (avant restauration) et intérieur

Magasin à poudre, extérieur (avant restauration) et intérieur

Corniche moulurée du magasin à poudre

Corniche moulurée du magasin à poudre

La batterie et les bâtiments sont enclos dans une enceinte défensive consistant en trois pans d'un simple mur crénelé d'un développement total d'environ 170 mètres, sans fossé. Les deux extrémités ouest s'achèvent en branches tombantes sur la falaise. Cette enceinte ne délivre quasiment que des feux frontaux et n'est flanquée que sur son côté sud, par un décrochage du mur, et sur son côté est depuis le bâtiment... des latrines (latrines flanquantes actuellement effondrées). La branche nord n'est pas flanquée, alors qu'une des deux portes de l'enceinte s'y trouve. Ces deux portes charretières - ce qui semble beaucoup pour un ouvrage de cette taille - sont disposées à l'opposé l'une de l'autre au sud et au nord du fort - encore la symétrie. Les dispositions curieuses de cette enceinte ne manquent pas d'être relevées par la commission de défense des côtes de 1841 : "[la batterie] est fermée par un mur crénelé sans flanquement et d'un développement trop considérable" (SHDAT, 3 W 31, projet d'armement du 2e arrondissement maritime, 1841-1843).

Branche tombante et porte sud de l'enceinte

Branche tombante et porte sud de l'enceinte

Porte nord en cours de restauration

Porte nord en cours de restauration

Un petit bâtiment mentionné comme "salle de police" en 1811, complété par une guérite, est rajouté à une date inconnue près de la porte sud.

Le fort du Dellec sur la rive nord du goulet, également construit en 1793-1794, présente les mêmes particularités architecturales - construction soignée, souci de la symétrie, maladresses - qui laissent penser que les deux ouvrages sont l’œuvre du même architecte.

Plan du fort du Dellec avant les remaniements des années 1840 : un air de ressemblance avec la Fraternité (© Service historique de la Défense)

Plan du fort du Dellec avant les remaniements des années 1840 : un air de ressemblance avec la Fraternité (© Service historique de la Défense)

Après 1815, le fort de la Fraternité est laissé une vingtaine d'années sans entretien, comme la plupart des autres fortifications littorales françaises. La "commission mixte d'armement des côtes de France, de la Corse et des îles" formée en 1841 suite à la crise diplomatique européenne de 1840 conserve l'ouvrage et lui attribue un nouvel armement composé de trois canons de 30 livres et deux obusiers de 22 cm. Le fort étant en bon état général, et bien doté en casernements et magasins, ainsi que d'une organisation défensive correcte, peu d'ajouts sont faits durant cette période. En 1852 est réalisée l'installation de soubassements en maçonnerie pour affûts de côte en fonte. Probablement vers la même époque la porte sud est réduite aux dimensions d'une poterne. Le parados terrassé situé entre la batterie et la caserne pourrait également dater du milieu du XIXe siècle, bien que les archives restent pour l'instant muettes à son sujet. Le fort reste en service en tant qu'ouvrage d'artillerie de côte jusqu'en 1876, date à laquelle il est désarmé. Il est déclassé en 1889 mais demeure dans le domaine militaire. Les bâtiments tombent progressivement en ruine.

Le granite de l'Aber Ildut (faciès rose) a parlé : cette petite porte est du XIXe siècle

Le granite de l'Aber Ildut (faciès rose) a parlé : cette petite porte est du XIXe siècle

L'abandon du fort proprement dit ne signifie pas celui du site de l'anse du Diable, puisque dès les années 1880 il est pressenti pour l'installation d'un projecteur électrique. Une première machine est brièvement installée sur l'îlot du Diable en 1884-1885 à titre d'essai, avant d'être déplacée aux Capucins. Le plan d'éclairage de la place de Brest établi en 1907 prévoit une lampe de 150 cm devant servir de feu de tir pour les batteries voisines, à établir sur l’îlot du Diable. Ce poste photo-électrique est construit en 1912-1913. Il se compose d'une casemate en maçonnerie et béton servant à la fois de poste de combat et d'abri de jour, d'une usine électrogène et ses citernes et d'un poste de commande à distance. Il est supprimé pendant l'entre-deux-guerres.

Le poste photo-électrique en 1919 (© Brest Métropole)

Le poste photo-électrique en 1919 (© Brest Métropole)

Blockhaus de bunker en béton allemand du mur de l'Atlantikwall ou casemate pour projecteur des années 1910 ?
Blockhaus de bunker en béton allemand du mur de l'Atlantikwall ou casemate pour projecteur des années 1910 ?

Blockhaus de bunker en béton allemand du mur de l'Atlantikwall ou casemate pour projecteur des années 1910 ?

Usine du poste photo-électrique

Usine du poste photo-électrique

Le site - fort et poste photo-électrique - est actuellement propriété du Conservatoire du littoral. L'association de valorisation du patrimoine de Roscanvel (AVPR) a entrepris depuis plusieurs années de dégager ses vestiges de la végétation envahissante et d'en assurer la conservation sur le long terme.

P. Jadé

Le fort et le poste photo-électrique vers 1970 (© Service historique de la Défense)
Le fort et le poste photo-électrique vers 1970 (© Service historique de la Défense)

Le fort et le poste photo-électrique vers 1970 (© Service historique de la Défense)

Intérieur du fort en 2016

Intérieur du fort en 2016

Membres de l'AVPR au travail

Membres de l'AVPR au travail

Remerciements à D. Cadiou, L. Duigou, D. Alix, H. et Y. Le Gall.

Sources :

Service historique de la Défense, département Armée de Terre, Vincennes, archives de l’État-major de l'Armée.

Service historique de la Défense, département Armée de Terre, Vincennes, archives du Génie.

Service historique de la Défense, département Armée de Terre, Vincennes, archives de l'Artillerie.

Service historique de la Défense, département Marine, Brest.

Archives départementales du Finistère.

Bibliothèque nationale de France.

Service régional de l'Inventaire de Bretagne.

Guillaume Lécuillier (dir.), Les Fortifications de la rade de Brest : défense d'une ville-arsenal, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « cahiers du patrimoine », 2011.

Jean Peter, Vauban et Brest, une stratégie modèle de défense portuaire (1683-1704), Paris, Economica, 1998.

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